« Il y aura une résurrection, tant des justes que des injustes. À cause de cela, moi aussi je m’exerce moi-même à avoir toujours une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. »
Actes 24:15-16
« Je n’ai rien sur la conscience ; mais, pour autant, je ne suis pas justifié ; celui qui me juge, c’est le Seigneur. »
1 Corinthiens 4:4
La conscience, c’est la partie de notre personnalité qui, volontairement ou non, réagit à une loi morale intérieure, non écrite, qui peut varier selon les cultures et les époques. La conscience n’est pas la volonté, elle s’y oppose même souvent.
La conscience est toujours en éveil, parfois elle chuchote, parfois elle crie ! Avant que nous envisagions une action, elle cherche à nous dire si c’est bien ou si c’est mal. Pendant l’action, elle exerce en général une influence très faible. Après, et c’est alors qu’elle parle le plus fort, elle prononce un verdict sur l’acte. Elle ne juge pas seulement nos actes, elle juge aussi nos pensées, nos attitudes et même nos motifs.
A la lecture de la Bible, on peut distinguer :
- une bonne conscience, qui doit toujours être éclairée par la Parole de Dieu ;
- une mauvaise conscience, influencée par la pensée de l’homme sans Dieu ;
- une conscience insensible, endurcie par le péché ;
- une conscience maladive, c’est-à-dire qui réagit avec excès, au lieu de compter sur les promesses de Dieu ;
- une conscience souillée par la corruption du monde.
Comme la vitre d’une fenêtre qui laisse entrer beaucoup ou peu de lumière suivant son état de propreté, notre conscience a besoin d’être nettoyée par un contact régulier avec la Parole de Dieu. Car la Bible est la seule référence pour nous donner une appréciation juste en toute situation. Alors nous vivrons libres et heureux, par la foi, dans la présence de Dieu.