Toi…
tu me connais au plus profond,
Je ne peux rien te cacher, tu me vois jusqu’au fondDe mon cœur, de ma vie, de mes motivations.
Tu connais quand je me lève,
Un jour après l’autre, sans aucune trêve,
Tu vois mes galères, quand j’ai besoin qu’on me relève.
Tu connais mes pensées, bien avant qu’elles n’arrivent
Comme la marée, elles viennent et repartent
Elles font de moi leur traînée
Tu savais qui j’étais déjà dans le ventre de ma mère
Un fil après l’autre, tu me tissais avant ma naissance.
Mon âme le sait, Tes œuvres sont merveilleuses
Je veux parler, je veux crier, je veux m’exprimer
Mais toute ma voix, tous mes mots, sont déjà imprimés.
Pas surprenant, je te suis si familier.
Tu es là sans que j’en aie toujours conscience,
Tellement proche et plus précieux que les trésors de Byzance
Devant, derrière, dessus, dessous, partout je sais ta présence.
Si je me réveille au milieu de la nuit, tu es là
Si je m’assieds sur le bord de ma vie, tu es là.
Si je prends les ailes de l’aube du jour, tu es là.
Si je vais jusqu’au bout de la mer, t’y voilà.
Si je descends dans la mort, tu es là.
Où pourrais-je fuir loin de ton regard, loin de ta face?
Même si j’voulais partir et attendre que le temps passe.
Je serai jamais loin de ton cœur, car tu me suis à la trace.
Je suis tellement dépassée par tant d’amour et d’attention!
Quand je pense à toi, je ne doute pas de tes intentions
Et pourtant tu vois mon admiration:
A chaque instant, là où je me trouve, tu me tiens
D’une tendre fermeté, par ta droite, par ta main
Mais parfois j’aimerais me libérer, de toi qui me retiens.
Toi qui vois tout car tout est lumière devant toi…
C’est ça, dans les ténèbres, tu ne me verras pas!
Mais ça ne marche pas, même la nuit resplendit autour de moi.
Moi, quand je pense à toi,
Quand je comprends que tu me vois,
Je te dis: Sonde-moi,
Connais mon cœur, et éprouve-moi.
De toutes mes fautes lave-moi
Connais mes pensées, et conduis-moi…
Toi, tu es là, tu me vois,
Dans ma confession tu me reçois.
Dès aujourd’hui, je vis avec toi.