Cinq titres olympiques, huit titres mondiaux, une victoire sur l’emblématique Tour de France : le palmarès sportif du cycliste britannique Bradley Wiggins est exceptionnel. À tel point que la reine Elisabeth II l’a anobli pour service rendu à la nation, l’élevant au rang de « Sir ». C’est l’apogée, le Graal. Au faîte de sa gloire, il annonce son retrait de la compétition. Derrière cette success story se cache pourtant une réalité bien sombre.
À corps perdu
Le jeune Bradley avait tout juste deux ans lorsque son père, ancien cycliste professionnel australien, alcoolique et dépressif, quitte le domicile familial. Son enfance est chaotique : il grandit avec sa mère et son nouveau compagnon au sein d’un foyer marqué par la violence. À l’âge de 13 ans, il est victime d’abus par l’un de ses entraîneurs. Il enfouit ce traumatisme au fond de lui-même, n’ayant personne vers qui se tourner. Pour combler l’absence d’un père qu’il idéalise et faire face à l’adversité, Bradley s’investit tel un forçat dans le cyclisme. Cette échappatoire lui permettra de s’évader de son triste milieu et d’atteindre un succès planétaire.
La descente aux enfers
Auréolé de toutes ses victoires, on pourrait penser que Bradley Wiggins a trouvé le bonheur. Or il n’en est rien. Il a continuellement lutté contre la dépression, la pression des résultats et la relation conflictuelle avec son père qu’il a retrouvé peu avant ses 20 ans et qui décède 8 années plus tard dans des circonstances troubles, à la suite d’une altercation. Ni la gloire ni l’argent ne purent résoudre ses problèmes. Après la fin de sa carrière, la drogue prend le contrôle de sa vie. Son mariage est brisé, sa réputation détruite. Une addiction qui avait déjà commencé lors de ses années de succès : il a récemment avoué avoir sniffé de la cocaïne sur sa médaille d’or dans le vestiaire à l’issue de son triomphe aux Jeux olympiques de Londres. Aujourd’hui, il tente de se reconstruire, entre cures de désintoxication et remboursement de dettes.
Seul Dieu sauve
Si l’on ignore comment Bradley Wiggins va bien pouvoir continuer sa vie, ce récit illustre clairement que l’homme ne peut en aucun cas trouver son salut et son bonheur dans les succès et les richesses. Bien au contraire : la Bible affirme qu’il est plus difficile pour un riche d’entrer dans le royaume des cieux que pour un chameau de passer au travers du trou d’une aiguille (Matthieu 19.23-24) ! Ni l’argent, ni l’or ne peuvent délivrer au jour du jugement (Sophonie 1.18). Et lorsqu’un homme meurt, il n’emporte rien ; sa gloire ne descend pas après lui (Psaume 49.17-18). Tout cela est donc vain (Ecclésiaste 2.4-11). La seule et unique planche de salut, c’est Dieu qui l’offre. Grâce à son Fils Jésus qui a donné sa vie à la croix pour des pécheurs, nous pouvons avoir accès au vrai bonheur, à la paix, à la joie et à la vie éternelle. Ce qui était impossible pour les hommes, Dieu l’a rendu possible par Jésus Christ.
Sources :
https://www.20min.ch/fr/story/cyclisme-bradley-wiggins-j-ai-sniffe-de-la-cocaine-sur-ma-medaille-d-or-103432649
https://www.theguardian.com/sport/2022/apr/19/bradley-wiggins-reveals-he-was-sexually-groomed-by-a-coach-as-a-teenager
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bradley_Wiggins